L’immobilier neuf et le marché immobilier en général traverse une période difficile. Crise du coronavirus (covid-19) oblige, les promoteurs immobiliers et les constructions de programmes immobiliers neufs ont été mis à l’arrêt. Un arrêt partiel bien sûr car les équipes commerciales sont toujours disponibles pour répondre aux questions des acquéreurs et les aider dans leur projet immobilier. Partiel aussi parce que désormais, depuis le décret permettant la signature des actes notariés à distance, les achats immobiliers et les ventes d’appartements neufs ont pu reprendre. Les notaires peuvent désormais recevoir seul et à distance les consentements des vendeurs et des acheteurs, et ainsi régulariser les actes de vente à distance.

Point noir persistant, l'ordonnance 2020-306 du 25 mars 2020 reportant l’instruction des autorisations d’urbanisme jusqu’à trente jours après la fin de la crise sanitaire. Une mesure qui a provoqué l’incompréhension des promoteurs, qui espèrent voir le gouvernement amender l’ordonnance. L’idée étant d’éviter l’engorgement des administrations à la reprise d’activité et surtout de sauver les entreprises de gros œuvre et du second œuvre qui ne verraient pas le bout du tunnel avant 2021 !

 

PAS D’EFFONDREMENT DES PRIX DE L’IMMOBILIER À LA REPRISE

Difficile de prédire les prix de l’immobilier à la reprise. Néanmoins le secteur de l’immobilier devrait traverser la crise sanitaire du coronavirus sans s’effondrer. D’une part parce que l’immobilier répond à un besoin fondamental : celui de se loger. Les demandes d’achat de résidences principales, et aussi d’investissements immobiliers en loi Pinel, seront toujours là à la reprise. Pour beaucoup de français, leur projet d’achat immobilier reste inchangé. Il est juste reporté à plus tard, à la fin de la crise sanitaire. D’autre part parce que les chantiers des promoteurs et des constructeurs immobiliers sont à l’arrêt. Les programmes immobiliers neufs qui devaient être commercialisés sont reportés. Par conséquent, les stocks de logements neufs n’évoluent pas, ou que très peu. La mise entre parenthèse du secteur immobilier neuf concerne donc aussi bien l’offre que la demande, ce qui neutralise toutes les perspectives d’effondrement des prix de l’immobilier en général.

Si on peut supposer que les promoteurs feront des remises et des promotions pour stimuler la reprise du marché immobilier, les prix de l’immobilier neuf resteront quant à eux stables ou modérément impactés, soutenus par le retour progressif des acquéreurs et des investisseurs, et par des taux d’intérêt bancaires toujours aussi bas. Si baisse il devait y avoir, elle concernerait surtout le volume des ventes, plus que les prix de l’immobilier neuf.

 

LES CONSÉQUENCES DU CORONAVIRUS SUR LE MARCHÉ IMMOBILIER

Plus que financières, les conséquences du coronavirus seront surtout humaines. Elles concerneront principalement le secteur de l’immobilier ancien. Dans le secteur de la transaction immobilière, on estime que 20 000 emplois sont menacés. De nombreuses agences immobilières n’ont pas la trésorerie nécessaire pour survivre à la crise sanitaire. Il en est de même dans les secteurs de la construction et de l’artisanat qui devraient voir leur reprise retardée par le report des autorisations d’urbanisme.

Si les mesures de chômage partiel, les aides de l’état avec le prêt garanti par la BPI et le report des charges peuvent aider à faire le dos rond, elles n’effacent en rien les dépenses à venir ou à devoir. Seules les entreprises qui ont suffisamment de trésorerie d’avance pourront reprendre une activité à la fin de la crise. Activité qui sera soit affaiblie par un manque de confiance des acquéreurs ou soit stimulées par une relance massive des projets immobiliers. Si le stock de logements neufs est ajustable en fonction de la demande, ce n’est pas le cas de l’ancien qui demeurent un marché plus difficile à prédire, compte tenu du manque de visibilité et des incertitudes autours du confinement. Point positif, les consultations des annonces immobilières, un temps en baisse de 40% ont repris sur internet.

 

L’IMMOBILIER, UNE VALEUR REFUGE

Qu’il s’agisse d’acheter un appartement neuf pour habiter ou investir en loi Pinel, l’achat immobilier reste un placement sûr. Contrairement à d’autres secteurs impactés par la crise sanitaires, l’immobilier neuf est un marché domestique. Sa matière première, comme sa main d’œuvre, vient essentiellement du marché intérieur. Lorsque l’activité immobilière reprendra, les programmes immobiliers neufs ne seront pas soumis aux aléas des lignes d’approvisionnements mondiales. Les promoteurs et les constructeurs immobiliers reprendront les chantiers là où ils les avaient laissés, avec des contraintes d’ordre sanitaires. De plus, les achats d’appartements neufs sont soutenus par plusieurs mesures fiscales incitatives comme la loi Pinel, qui permet aux investisseurs de bénéficier d’une réduction d’impôt conséquente en échange de la mise en location de leur logement neuf avec un loyer plafonné. Pour les primo accédants, le PTZ permet, selon des conditions de revenus, de financer une partie de leur achat immobilier sans intérêt. Il s’ajoute au dispositif de TVA réduite (TVA 5,5%) qui favorise l’accession à la propriété dans les zones ANRU. Autant de dispositifs fiscaux et d’atouts qui permettront aux promoteurs et constructeurs immobiliers de repartir au sortir de la crise sanitaire et qui font de l'immobilier neuf une valeur refuge. Quel que soit votre projet immobilier, habiter ou investir dans le neuf, les équipes commerciales des promoteurs immobiliers sont là pour répondre à vos questions (aides à l'accession, loi pinel, montage financier...). Un projet d'achat immobilier réclame du temps et de l'expertise. N'hésitez pas à consulter leurs programmes immobiliers neufs et à les contacter pour bien préparer la rentrée !


C. CLÉMENT > Analyste immobilier ACHETERUNAPPARTEMENTNEUF.COM